DC Comics présente : Les nymphos des new 52

C’était trop beau, ça ne pouvait pas durer, comme je l’ai dit dimanche dernier j’étais ravie (malgré le cynisme ambiant pour qui diversité rime avec opération marketing) de voir que DC avait pris une bonne direction malgré l’incident Amanda Waller.
Alors ça c’était dimanche. Hier j’ai découvert Catwoman #1 et je suis tombée des nues (c’est le cas de le dire), je ne vais pas m’étendre dessus car je compte bien faire une review (ça va chier), mais le sujet qui fâche c’est entre autre (parce que cette page n’est pas le seul problème de ce premier numéro) la conclusion de ce…. ce truc là :

Je ne sais pas si il y aura un Morning After, mais ça m’étonnerais pour moi qu’il y ai un Issue After. Entendons-nous bien, je ne joue pas les jeunes (…) filles prudes et offusquée par une scène triviale (même que j’ai Crossed dans ma bibliothèque) entre The Bat and The Cat. A la rigueur je me dis « Hé bé c’est pas trop tôt ! », mais cette page est la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’une accumulation de WTF qui concerne Selina Kyle. Quand est-ce qu’on arrêtera de la voir comme une trainée ? Il y a une différence entre se servir de ces atouts pour séduire et arriver (plus ou moins subtilement) à ses fins et à ses faims en agissant comme une nymphomane. Et je pense qu’on a assez bien compris le message ici, Catwoman, elle a de jolis lolos :

Il semble donc que Judd Winick et Guilhem March sont atteints tous les deux du syndrome de Horn (Greg, de son prénom), une maladie dégénérative du cerveau qui pousse les artistes à considérer les héroïnes comme des objets sexuels.

Et comme si ça ne suffisait pas, Red Hood and the Outlaws #1 en remet une couche, certes Starfire est loin d’avoir un physique qui laisse insensible et il est même une excuse pour assouvir tous les fantasmes. Mais là encore on a droit à une belle représentation de la femme du XXIème siècle avec cette parodie de la pub Schweppes avec Uma Thurman :

Du reste, je n’ai pas lu Red Hood, mais franchement ce sera sans moi. Si c’est pour voir ça à longueur de page, je préfère à la rigueur développer ma propre vision des news 52 qui est tout aussi WTF que celle critiquée ici :

15 commentaires sur “DC Comics présente : Les nymphos des new 52

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  1. En ce qui concerne Batman et Robin, on a déjà eu le film de Joël Schumacher où on pouvait voir en gros plan les fesses et les tétons du duo dynamique lors d’une séance d’habillage. Donc ça ne changerait pas tellement.

  2. j’aime bien ta vision des new 52 ^^
    En ce qui concerne Selina Kyle elle a dans un de ses backround un passé de prostituée mais je doute que ce soit quelque chose qu’elle veuille réitéré,mais il est vrai qu’il y a de (trop?) nombreux plan sur sa poitrine et qui n’apporte rien a l’intrigue sinon de se rincer l’oeil 🙂 (miam XD) et pour la scène hot avec le cape crusader ca aurais put etre présenté de façon un peu moin vulgaire.

  3. je suis assez partagé pour le coup avec cette histoire de Catwoman qui saute sur Batman (ça fait quand même des années qu’ils se cherchent ces deux-là, alors si ça doit arriver un jour pourquoi pas maintenant, sauf que du coup c’est vrai que ça fout en l’air toute tension sexuelle…)

    Par contre (Catwoman mis à part) c’est vrai que cela serait peut-être plus intéressant que les scénaristes réussissent à faire en sorte qu’un personnage féminin sexy soit par exemple complexée par son corps, ou décide de se définir autrement que par son physique et décide de ne pas en jouer.

    Et le coup des couvertures de Batman, Green Lantern et Superman, c’est énorme. Merci pour cette barre de rire.

  4. Je pense que toute la polémique autour de la caractérisation de ces deux personnages en particulier est grandement exagérée.
    Il faudrait peut-être attendre le développement de l’intrigue et des personnages au delà du premier numéro pour faire part de son mécontentement.
    Ce serait comme venir ici, lors d’un battle of the babes sans prendre soin de lire les autres articles, pour aussitôt gueuler contre « l’objectification » de la femme dans les commentaires.

    1. Tu as raison ms c’est vrai que j’ai tendance à m’emporter quand je vois ce genre d’image, et je devrais attendre un peu (au moins jusqu’au second numéro) avant de monter sur mes grands chevaux, mais tu ne peux pas imaginer à quel point je me sens agressée visuellement par ce genre de représentation des héroïnes que j’affectionne tant et que je considère comme une source d’inspiration pour les geekettes en devenir.
      Cette semaine, je suis allée voir Captain America avec mon petit garçon. Il a été vraiment subjugué par ce super heros, notamment parce qu’il est bien représenté, positivement et idéalement.
      Si j’avais eu une petite fille en age de voir le Catwoman de Pitof, à l’époque où ce film est sorti, j’aurais fait exactement la même chose, nous y serions allées ensemble. Mais qu’est-ce qu’on aurait vu ? Une fille à moitié nue qui fait n’importe quoi. Et là j’aurais ressenti un profond malaise parce que c’est exactement le contraire que j’aurais voulu lui montrer.
      Ici c’est un peu la même chose. Je crois au « pouvoir » des comics et de leurs personnages. Oui après tout ce n’est que de la BD, que Starfire aime se faire troncher et qu’elle ne se souvienne plus par qui, après tout ce n’est pas mon problème, mais ça me gêne « profondément » parce qu’en tant que fille, je n’ai pas envie de voir ça, je sais que ça ne fait pas d’elle une fille libérée sexuellement (ou libérée tout cours) malgré ce qu’on voudrait nous faire croire.
      Pour ce qui est des BOTB, j’essaie toujours de choisir des images plus glamour que sexy, je prend le temps d’éviter toute pose scabreuse (et Dieu sait qu’il en existe sur Google), des jambes écartées, des seins à l’air ou trop en dehors, et c’est aussi pour ça que les BOTB ne durent qu’une semaine, le but n’est pas de faire des concours pour savoir qui est la plus bonne, c’est juste un petit rendez-vous hebdomadaire parmi d’autres qui est parti d’un délire entre Manu et moi. Et je pense que le fait que ce soit moi qui fasse la BOTB et pas Manu, c’est sûrement mieux interprété. Et celui ou celle qui viendra me dire que participe à l’objectification de la femme, bout du con, il va m’entendre !
      Je sais que tu sais déjà tout ça mon ami, et encore une fois tu as raison de me dire que je vais vite en besogne, en même temps, c’est juste un blog perso où je parle de mes ressentis qui sont souvent sur le vif, sans recul aucun. Quand j’écris je ne réfléchis pas. C’est mon cœur qui parle avant tout.
      Et puis merde ! Le dessin de March est à chier ! 😉

  5. Ok, je comprends mieux. C’est comme un instantané de ton ressenti sur le moment.
    Par contre, concernant le pouvoir (l’influence?) des comics et de leurs personnages, ne crois-tu qu’en la démonstration de leurs valeurs positives?
    Un personnage superhéroïque ne peut-il pas être une représentation négative et véhiculés des clichés sexistes sans pour autant être accablés pour cela?
    Pour ma part, je n’ai jamais vu en Catwoman un personnage positif, je dirais même qu’elle semble être un condensé des griefs masculins envers les femmes (elle aime les bijoux, elle griffe, elle est infidèle et elle est amoureuse du plus riche..etc…).
    Pourtant, malgré toute cette accumulation de stéréotypes, n’est-elle pas un personnage valable?

    1. A la base, je suis une personne positive. Peut être un peu naïve, j’ai donc tendance à chercher le positif dans chaque personnages aussi stéréotypés qu’ils puissent être. Catwoman est dépeinte telle que tu le dis car jusqu’à maintenant rares sont ceux qui ont réussi à la dépeindre correctement, (comme dans Catwoman: Selina’s Big Score de Darwyn Cooke pour ne citer que cet exemple). Et là pour le coup, j’ai peur qu’on ai touché le fond… mais, attendons la suite.

  6. j’ai eu le même ressenti concerant Peter Parker, mon héros d’enfance et celui sur lequel le proccessus d’identification a le plus fonctionné. Bref le mec est marié (ça on s’en fout), il est surtout amoureux et fidèle, un gars bien, équilibré. Son mariage s’efface par le procédé le plus honteux du monde de la bd et depuis notre brave pete se transforme en queutard fini, tout droit sorti de Sex and the city. Je ne suis pas sûr que l’image de l’homme ait grandi ces dernières années. Si on donne à ces personnages une fonction de parabole, ça craint un chouîa. Ce sont tous des trentenaires paumés ayant des fantasmes plus ou moins fétichistes. Moi même quand j’en parle à ma fille, je me rabats sur les animés parce qu’il y a toujours un moment où ils clairement perdu leurs rôles de modèles

  7. C’est vrai que là Starfire n’y va pas vraiment par 4 chemins. Je ne connais pas trop ce personnage (ni les Teen Titans d’ailleurs) mais là il faut avouer que ce numéro #1 n’y va pas avec le dos de la cuiller…

    Après, le mieux est d’attendre la suite : il est possible que son état actuel soit la suite d’une manipulation mentale, d’un traumatisme, d’un choc émotionnel, etc… Va savoir.

    Je connais pas trop Starfire, ni les Teen Titans d’ailleurs (à vrai dire ils ne m’ont jamais vraiment intéressé) mais pour le ou la fan de base, voir Starfire en véritable nympho, je comprends que ce soit dur à avaler.

  8. Catwoman #1, en plus d’être sexiste, et complètement creux.
    Ce numéro fait honte au relaunch et à Judd Winick qui nous a habitué à mieux (ne serait-ce qu’avec Power Girl). Bref, c’est dommage. Ca n’enlève pas la qualité générale du relaunch (je trouve hein… après bon), mais bon, ça reste dommageable, surtout après les histoires sur le role des femmes chez DC … xD

    1. Si ce numéro de Catwoman est sexiste, c’est envers les hommes, pas l’inverse.
      Ils y sont représentés de manière très caricatural, violent, amorale, faible et soumis au fétichisme.
      À aucun moment dans le récit, Catwoman n’est représenté comme inférieur à un homme, au contraire elle les domine ou les utilise tout le long du récit.

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