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Jenette Kahn

3005721-jenettekahnJenette Kahn est une éditrice américaine, connue pour avoir été à la tête de DC comics pendant plus de 20 ans et révolutionné le petit monde de la BD américaine grâce à sa démarche visionnaire et moderne.
Née en 1948, elle a passé son enfance dans la petite ville de State College en Pennsylvanie, entourée de son frère cadet Si (qui deviendra un chanteur activiste pour le mouvement des droits civiques), d’un père rabbin, et d’une mère passionnée par l’art et peintre à ses heures. Son amour pour les comics remonte à l’époque où elle dévorait tous les fascicules disponibles dans les rayons du bazar où elle avait l’habitude d’acheter ses exemplaires de Batman, Uncle Scrooge, Little Lulu et Archie.
Mais son vif intérêt pour l’art contemporain et le fait qu’elle perçoive très tôt que la bande dessinée était une forme d’art à part entière, lui vint de sa mère qui l’emmenait voir bon nombre d’expositions, en découla des études en Histoire de l’Art dont elle sorti major de sa promotion à l’Université d’Havard. L’été qui suivi, elle trouva son premier emploi au Musée d’Art Moderne, une expérience professionnelle exaltante mais qui au final fut loin d’être selon ses aspirations, la bureaucratie n’étant pas son fort. Sa quête d’autonomie et d’indépendance la pousse à 21 ans à se lancer dans le journalisme, en entamant une carrière de critique d’art où elle sera publiée dans les colonnes du magazine Art in America.
A la même époque, l’un de ses camarades d’Harvard devenu enseignant et passionné par les rouages de l’édition, James Robinson, lui fait part de son projet de vouloir publier le travail de ses élèves dans un recueil intitulé Young Words and Pictures. Enthousiasmée par ce projet, Jenette en rédige le résumé sous la forme d’un prospectus en vue d’être financé, et trouve un nouveau nom au futur magazine :Kids. Les deux amis arrivèrent ensuite à persuader deux hommes d’affaire de les aider à hauteur de 15.000$ et la machine fut lancée, Kids allait être le premier magazine entièrement élaboré par des enfants, du contenu à la mise en page, partant des écoles de Boston pour s’étendre au niveau national. Grâce à ses contacts de journaliste, Jenette réussit à attirer l’attention de Joseph Lelyveld du New York Times dont l’article va faire la lumière sur ce projet ambitieux (mais financièrement désastreux) à travers le pays. Au bout de deux ans, Kahn et Robinson complètement fauchés vont être obligés de vendre leur bébé, mais le succès critique était indéniable.
Kids était parvenu aux oreilles et aux yeux de Scholastic, le célèbre éditeur de magazines pour enfants qui proposa à Jenette de créer un nouveau journal. Celui-ci va s’appeler Dynamite, les trois premiers numéros vont servir de test en étant vendus directement dans les Scholastic Book Clubs et en passant par les instituteurs. Le succès est énorme et comptera parmi les meilleures ventes de la compagnie depuis sa création.
Du haut de ses 25 ans, Jenette va ensuite fonder un autre magazine chez Xerox Education Publications, Smashet parviendra même à convaincre le célèbre graphiste Milton Glaser d’en être le directeur artistique.
Jenette Kahn a 28 ans en 1976 lorsqu’elle est embauchée par Bill Sarnoff, directeur des publications chez Warner pour être son équivalente chez DC, et le moins que l’on puisse dire c’est que son arrivée ne passera pas inaperçue, la jeune femme débarquant dans un environnement peuplé d’hommes âgés pour la plupart d’une cinquantaine d’années. Son embauche peut donc paraître pour le moins étrange sauf si on y regarde d’un peu plus près : A cette époque les publications DC étaient destinées à un jeune lectorat et Jenette avait pu faire ses preuves en la matière, qui plus est, quelques années auparavantGloria Steinhem figure de proue du journalisme au féminin, avait ouvert la voie en ce qui concerne la présence des femmes sur des postes clés de l’édition.
Il ne restait plus qu’à convaincre les employés de DC Comics, c’est à dire les personnes avec qui elle allait travailler tous les jours : “L’équipe était complètement atterrée lorsque j’ai été embauchée” dit-elle, “Je ne faisais pas partie de l’industrie, j’avais 28 ans, et j’étais une femme”…”Ils étaient tellement désemparés qu’ils essayaient d’anticiper afin de répondre un Oui à tout ce que je demandais.” C’est à ce moment là qu’elle fait la connaissance de Paul Levitz, l’un des seuls à lui tenir tête. Celui-ci prend également des initiatives qui ne vont pas être du goût de l’éditrice, en embauchant l’artiste George Tuska sans lui demander son avis. Mais malgré ces premiers tâtonnements et prises de positions, un groupe se forme autour de la jeune femme, avec Vinnie Coletta en tant que Directeur artistique et Levitz comme coordinateur éditorial.
L’équipe éditoriale ainsi constituée, de nombreuses initiatives sont entreprises, à commencer par la gestion d’une multitude de titres issus de la DC Explosion, l’exploitation des personnages DC auprès de nouvelles formes de média (télévision, cinéma, livres de cuisine !), les super héros ne sont plus cantonnés à évoluer dans l’espace restreint de leurs pages de comics mais sont utilisés dans de nombreux contextes, la fiction rejoignant souvent la réalité.
Jenette Kahn a ainsi l’idée de créer la Wonder Woman Foundation qui récompensera les femmes dont les actions humanitaires et caritatives correspondent à l’image de l’héroïne au lasso doré, et a également la lourde responsabilité de mener à bien la fameuse rencontre entre Superman et Muhammad Ali dessiné par Neil Adams, la célèbre couverture remplie de célébrités étant l’idée de la jeune femme. Elle dut ensuite parcourir les quatre coins du pays pour convaincre chaque personnalité de lui octroyer un droit à l’image car elle n’avait pas pensé à le faire avant qu’Adams finisse son dessin, comme quoi personne n’est à l’abri d’une petite boulette.
Le blizzard de 1978 (et sa conséquence directe appelée DC Implosion) aurait pu coûter la tête de Jenette Kahn mais il n’en fût rien. Les grands pontes de DC continuent de lui faire confiance, c’est alors qu’elle décide de frapper une nouvelle fois un grand coup en adaptant le système de la vente directe déjà présent dans le domaine des magazines pour enfants, à celui des comics.
En effet, les comics étaient jusqu’alors disponibles à la vente chez les marchands de journaux, épiceries et autres supermarchés, rares étaient les librairies spécialisées qui proposaient un large choix d’ouvrages comme c’est le cas aujourd’hui. En misant sur le marché direct, (ce système veut qu’il n’y ai pas d’intermédiaire entre le libraire et l’éditeur, en contrepartie, les invendus ne peuvent pas être retournés) jusqu’à financer de développement de certaines librairies, DC s’assurait de voir ses comics être distribués dans tout le pays et ainsi de pouvoir  fidéliser au maximum sa clientèle.
Jenette souhaite également révolutionner le format jusque là figé des comics en employant de nouvelles mises en page et de nouveaux supports, comme l’utilisation du papier Baxter (de meilleure qualité), mais aussi en proposant une nouvelle façon de raconter des histoires, par le biais de la mini-série comme ce fût le cas pour la première fois avec World of Krypton en 1979. C’est ensuite au tour du format limited (ou maxi série) d’être employé avec Camelot 3000 et Ronin de Frank Miller qui va complètement transformer le visage de la bande dessinée américaine.
Ronin va en effet ouvrir la voie à un nouveau genre de comics destinés à un lectorat beaucoup plus mature, et annoncer un nouvelle ère où les comics vont commencer à être considérés comme des oeuvres d’auteur à part entière.
Mais ce que Jenette Kahn va également apporter chez DC, c’est un vent de fraîcheur et modernité, ainsi qu’une belle avancée sociale pour ses artistes.
Elle va demander à son ami Milton Glaser de repenser le logo de la société dès 1976, celui -ci va donner un nouveau souffle à la marque en représentant une sorte de sceau solennel renfermant les initiales intemporelles de l’éditeur. Elle permet également aux artistes quelques soient leur nationalité d’être mieux rémunérés  grâce au principe des royalties suivant le succès (mais sans seuil minimum, contrairement chez Marvel) de leurs oeuvres et de leur propres créations, et cela à perpétuité. Grâce à cela de nombreux artistes vont frapper à la porte de la Distinguée Concurrence, avec notamment une nouvelle génération de talents tout droit venue d’Angleterre : Alan Moore, Neil Gaiman, Dave Gibbons, Grant Morisson et Dave McKean pour ne citer qu’eux.
Sous l’ère Kahn, la licence DC Comics va donc prendre de nombreuses directions et exploiter de vastes opportunités en se diversifiant et essayant constamment de renouveler son offre. Des ponts ouverts avec les autres médias (cinéma et télévision) à la création de nouvelles filiales (dont la plus célèbre reste Vertigo, supervisée par une autre femme, Karen Berger), Jenette Kahn n’aura de cesse que de faire aller de l’avant cette institution.
Elle investira également beaucoup d’énergie à impliquer DC Comics dans diverses œuvres caritatives en créant notamment des comics d’intérêt général, cherchant à sensibiliser les lecteurs aux grandes injustices et fléaux du monde comme la famine (Superman and Batman : Heroes Against Hunger en 1986), les mines antipersonnel, les dangers de la drogue etc… Elle sera d’ailleurs récompensée par Madeline Albright alors ambassadrice aux Nation Unies pour sa volonté de venir en aide aux enfants victimes des champs de mines dans les pays du tiers monde. Mais grâce à elle, ce sont également d’importants faits de société qui sont abordés dans les pages des différentes séries publiées par l’éditeur : le racisme, l’orientation sexuelle, le SIDA, les violences conjugales, autant de domaines importants amenés comme sujets de réflexion.
4 jours après avoir fêté son 26ème anniversaire au sein de l’entreprise, Jenette Kahn annonce son désir de quitter le poste de présidente de DC Comics, pour voler vers de nouveaux horizons. Ceux-ci se profilent du côté de la production cinématographique, en créant Double Nickel, sa société qui produira le film Gran Torino de Clint Eastwood.
Au bout de 26 ans de management au féminin, DC Comics comptera au départ de Jenette Kahn en 2002 presque autant de femmes salariées que d’hommes.
Les œuvres les plus marquantes de l’éditeur auront vu le jour sous sa présidence : V pour Vendetta, Watchmen, The Killing Joke, Arkham Asylum, Preacher, Sandman, sans parler de Batman Year One, Batman: The Dark Knight Returns, Crisis on Infinite earth ou Death of Superman. Des œuvres qui résultent pour la plupart d’une confiance absolue pour ses artistes et d’une volonté de les laisser s’exprimer librement. C’est donc un peu grâce à elle si les comics sont de nos jours considérés (par les sains d’esprit) comme de véritables œuvres culturelles crées par des auteurs, au même titre que la littérature, et non comme de vulgaires histoires pour enfants sans grand intérêt.
En un quart de siècle, ses nombreuses expériences ses prises de risque en matière d’édition ont considérablement transformé l’industrie des comics, pas sûr que beaucoup d’hommes aient réussi à en faire autant.

Karol Kalish

230px-Carol_Kalish_at_Minneapolis_Comic-ConCarol Kalish (1955 – 1991) est une scénariste américaine, éditrice, distributrice de comics, et directrice des ventes.
Elle a travaillé comme Directrice des ventes directes et Vice-présidente au développement des produits chez Marvel Comics de 1981 à 1991. Elle est créditée comme étant l’une des pionnières du marché direct lorsque celui-ci était encore à ses balbutiements, en partie grâce à un programme où Marvel aidait à subventionner des comic shops pour acquérir des caisses enregistreuses.
Elle a été récompensée d’un Inkpot Award en 1991, et en 2010 on lui a décerné à titre posthume le premier ComicsPRO Industry Appreciation Award, en battant des candidats tels que Will Eisner, Julius Schwartz et Phil Seuling.
Kalish a travaillé comme commerçante détaillant et grossiste de comics. Son premier travail pendant deux ans fut Directrice de la diffusion pour le magazine de science-fiction Galileo. Cela l’a conduit au poste de rédactrice en chef adjoint sur ​​une nouvelle ligne de comics pour  New Media Publishing et plus tard Marvel, où elle a commencé à travailler en 1981, après avoir été embauchée par Ed Shukin, vice-président en charge des ventes.
Elle était connue comme la maîtresse de la propagande de Marvel et a «découvert» Alex Ross et Peter David, qui a travaillé avec Kalish comme Assistant Manager des ventes aux côtés de Sandy Schechter.
À partir du milieu des années 1980, Kalish a dirigé l’expansion de la distribution de la Marvel dans les commerces de détail jusque là inexplorées, y compris les grandes librairies telles que B. Daltons et Waldenbooks.
Kalish a également effectué de nombreux voyages auprès des comics shops au cours de son travail et sur ​​son temps de vacances, où elle offrira des conseils aux détaillants sur la façon d’améliorer leurs boutiques. Lors de ces visites, Kalish a constamment observé l’absence de caisses enregistreuses de la part des détaillants, ce qui l’a inspiré pour fournir un programme de caisse enregistreuse de la part de Marvel, avec lesquelles la société allait subventionner ce matériel pour les détaillants et ainsi augmenter le niveau de professionnalisme du marché direct.
Kalish a également redéfinit la stratégie officielle de vente directe pour Marvel concernant les commandes des détaillants d’anciens numéros, mettant l’accent sur ce qu’ils devaient commander par rapport à ce qu’ils pourraient vendre dans un délai d’un mois, et de ne pas commander des exemplaires supplémentaires destinés uniquement pour leurs stocks, car cela ne ferait que retenir leur argent. Bien que cela soit considéré comme une «hérésie» à l’époque, Kalish conseillait les détaillants qu’il était beaucoup plus sage de conserver les capitaux disponibles pour le flux de nouveaux comics à venir dans les boutiques.
Au cours de la dernière année de sa vie, Kalish a développé une gamme de livres religieux, une série sur la Guerre Civile et des comics « cartes de vœux » pour développer le marché de Marvel. Elle préparait également de quitter Marvel pour lancer sa propre maison d’édition.
Kalish est décédée le 5 Septembre 1991 d’un anévrisme intracrânien à l’âge de 36 ans.

Annette Kawecki

Annette Kawecki est une lettreuse qui a essentiellement travaillé pour Marvel Comics, notamment sur Ms Marvel, The Amazing Spider-Man, The Defender, The Avengers, The X-Men, Iron Man, Marvel Team-Upmais également pour DC : Manhunter, Legion of Super Heroes, DC Comics Presents, Green Lantern, Destective Comics.

Jelena Kevic Djurdjevic

1606602598-jelena-low-633x950Jelena Kevic Djurdjevic est une illustratrice et concept artist établie depuis 2005. Elle a travaillé pour Marvel en tant que cover artist de 2007 à 2010.
Elle est également à la tête du studio SIXMOREVODKA aux côtés de son mari l’artiste Marko Djurdjevic.
Son talent a été rapidement reconnu par certains des plus grands éditeurs de bandes dessinées du monde comme Marvel, Valiant, Dynamite International, Radical Comics et beaucoup d’autres, et ses couvertures ont été honorées par de nombreuses récompenses.

Caitlin R, Kiernan

caitlin_r_kiernan_photoCaitlin Rebekah Kiernan est une auteure américaine d’origine irlandaise de romans de science-fiction et de fantasy, et une scénariste de comics. Elle a aussi écrit des textes scientifiques dans le domaine de la paléontologie.
Elle naît le 26 mai 1964 à Dublin en Irlande mais elle déménage très jeune avec sa mère aux États-Unis. Elle vit longtemps à Leeds puis passe son adolescence à Trussville en Alabama. Elle suit des études de géologie et de paléontologie à l’université de Birmingham en Alabama et à celle du Colorado. Elle travaille dans un musée puis est enseignante avant de décider en 1992 de se lancer dans une carrière littéraire.
Elle écrit un premier roman The Five of Cups en 1992-1993 mais celui-ci ne sera publié qu’en 2003. En 1996, DC Comics et Neil Gaiman lui proposent de devenir la scénariste de The Dreaming, un spin-off de la série Sandman. Elle accepte et écrit les histoires publiées jusqu’à l’arrêt du titre en 2001, en ​​étroite collaboration avec Gaiman et en mettant l’accent non seulement sur ​​les personnages préexistants, mais aussi sur de nouveaux personnages.
En 1998 est publié son roman Silk. Elle continue son travail de paléontologue et propose des publications scientifiques publiés dans le Journal of Vertebrate Paleontology. En 2007, elle travaille avec Neil Gaiman sur la novelisation du film Beowulf de Gaiman et Roger Avary. Sa carrière littéraire connaît le succès : de nombreuses nouvelles sont publiées dans des anthologies et elle écrit plusieurs romans.  Ses autres écrits pour Vertigo/DC comprennent la mini-série The Girl Who Would Be Death (1998), et The Sandman Presents: Bast (2003). En 2012, elle revient aux comics et scénarise Alabaster: Wolves.
Kiernan est transgenre, s’identifie comme lesbienne et Wiccan et vit à Providence, Rhode Island avec sa partenaire, la photographe Kathryn A. Pollnac.

Lisa Kirby

1269408-lisa_kirby_001Lisa Kirby est la plus jeune fille du célèbre Jack Kirby, qui a partagé avec elle dès son plus jeune âge son amour pour l’art et la narration. Jack qui travaillait à son domicile, donnait à sa fille l’occasion d’avoir la primeur de ce qu’il créait et les concepts derrière ses personnages, ce qui lui a donné beaucoup d’inspiration pour écrire ses propres histoires.
Devenue adulte, l’espoir de Lisa fut d’éclairer les lecteurs avec quelques nouvelles créations de son père, avec des personnages qu’il avait créé mais qu’il n’avait jamais eu la chance de développer pleinement. Son but est de garder l’héritage de son père vivant, et d’éduquer le public sur le travail de Jack Kirby et de son importante contribution à l’industrie du comic book. La seule création de  Jack Kirby qu’elle a aidé à produire est une histoire de six numéros appelée Bounty Hunters Galactic en 2006.
Elle est également responsable du Jack Kirby Museum and Research Center – Un musée en ligne à but non lucratif dédié à la vie et l’œuvre de Jack Kirby.

Roz Kirby

imagesRozalind Kirby (née Rozalind Goldstein) est une encreuse qui a travaillé pour DC Comics, elle est également la femme de Jack Kirby avec qui elle a pu travailler pendant une courte période, notamment sur Adventures Comics et World’s Finest Comics. Elle travaillera également pour Marvel sur le titre Yellow Claw.
Née à Brooklyn le 25 Septembre 1922. elle grandi dans une famille très pauvre et dont les parents ont une vie difficile. Son père est tailleur, et sa mère dans la confection de vêtements. Asthmatique très jeune, elle prend l’habitude de venir s’asseoir auprès de sa mère la nuit et l’aider à la couture, elle devient d’ailleurs très douée dans ce domaine.
Avant de rencontrer Kirby et juste après ses études secondaires, elle travaille comme créatrice de lingerie féminine pendant quelques années. Cet emploi va lui permettre plus tard de développer ses talents d’encreuse, car elle utilisait toujours un stylo et de l’encre pour le travail de la dentelle.
Elle fait la connaissance de Jack Kirby à 17 ans l’été 1940, alors qu’ils habitent dans le même immeuble. Elle l’épouse à 19 ans le 23 mai 1942. Lorsque Jack est mobilisé pour participer à la Seconde Guerre Mondiale, Roz emménage chez sa mère et travaille dans une boutique de lingerie, elle enverra une lettre par jour à son mari. Celui-ci revient du front en 1945, c’est ainsi qu’elle donne naissance à leur premier enfant Susan qui naît le 6 décembre. Viendront ensuite Neal, né en mai 1948 puis Barbara, née en novembre 1952.
A l’époque où le couple vit encore chez les parents de Roz, celle-ci aide Jack à encrer ses travaux pendant que les enfants dorment, deux tables à dessins seront installés dans leur chambre. Son travail consiste à passer par dessus les nuances déjà délimitées par son mari. Tout en élevant ses enfants, elle n’aura de cesse que de suivre et soutenir la carrière de Kirby en donnant son opinion sur ses nombreux travaux, mais sans jamais l’influencer.

Lucy Knisley

lucy-knisleyLucy Knisley (née en 1985) est une artiste de comics et musicienne américaine. Son travail est souvent autobiographique, où la nourriture est un thème récurrent. Son journal de voyage French Milk a été publiée chez Simon & Schuster en Octobre 2008. Il a reçu des critiques positives dans plusieurs publications, comme le USA Today et Salon.com.
Knisley détient un baccalauréat en arts de la School of the Art Institute of Chicago. C’est là qu’elle a contribué et a édité la section BD du journal de l’école, FNews. Knisley détient une maîtrise du Center for Cartoon Studies . Elle est la lauréate en 2007 du Diamond in the Rough scholarship pour son web comic Heart Seed Snow Circuit. Elle a également été finaliste au Charles M. Schulz College Cartoonist Award de la Scripps Howard Foundation.

Kim Krizan

Kim_Krizan_at_-Double_Indemnity-_train_station_2012Kim Krizan (née en 1961) est une scénariste écrivaine connue pour son travail sur Before Sunrise (1995) et Before Sunset (2004), pour lequel elle a été nominée pour un Academy Award (meilleure adaptation de scénario) et un Writers Guild Award.
On retrouve Krizan dans les films de Richard Linklater Slacker (1991), et Waking Life dont elle a écrit elle même le monologue, qui traite du langage et de l’amour (2001). Elle est également connue pour son rôle dans Dazed and Confused (1993) dans lequel elle joue un professeur de lycée qui informe à ses élèves que le Bicentennaire de 1976 célèbre « un tas d’esclavagistes, et des hommes blancs aristocratiques qui ne veulent pas payer leur impôts. »
A partir de 2008, Krizan se lance dans l’écriture de comics et de romans graphiques. Elle a écrit la série 2061 qui a été publié dans Zombie Tales # 1, 9 et 11 par BOOM! Studios, dont les trois numéros sont réunis dans un roman graphique autonome intitulé Zombie Tales 2061  publié en 2009. Cela l’a conduit à apparaître cette même année au Los Angeles Times Festival of Books , où elle et son mari, Chip MosherMichael Alan Nelson , Gary Philips et Mark Waid ont participé au panel  Big! Bold! BOOM!: BOOM! Studios Talks Comics animée par l’écrivain du Los Angeles Times Geoff Boucher.
Elle a également contribué à l’histoire du troisième numéro de la mini série CBGB parue en 2010 toujours chez BOOM! Studios.

Katie Kubert

Katie Kubert est éditrice chez DC Comics où elle est présente sur de nombreux titres des New 52 (Batman, Nightwing, Detective Comics, Batgirl, elle est également la petite fille du légendaire Joe Kubert.

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